S’inspirant du cinéma du milieu du siècle et du mouvement architectural brutaliste, la photographe suisse Alicia Dubuis crée des compositions à la fois audacieuses et délicates qui dégagent un sentiment de douceur. Depuis ses débuts, elle a développé une recherche constante de la couleur et une approche méticuleuse des textures. Sa signature visuelle met en évidence un équilibre subtil entre des lignes minimales et des teintes profondes. Forte d’une formation en graphisme et d’une connaissance approfondie des procédés d’impression, elle donne à ses photographies une dimension supplémentaire en les modifiant par le biais de différentes techniques, telles que le collage et la numérisation. Dubuis offre ainsi une nouvelle matérialité à son travail, exprimant sa propre interprétation de la réalité. Dubuis collabore à des publications telles que T Le Temps ou Annabelle Magazine. Elle compte parmi ses clients commerciaux Hermès, Rowse et Vacheron Constantin.
Les photographes d’ACTWALL
Les photographes d’ACTWALL
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Alicia Dubuis
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Delphine Schacher
Née à Nyon en 1981 et diplômée de l’Ecole de Photographie de Vevey en 2014, elle achève sa formation en réalisant un mémoire dédié à l’utilisation de la mise en scène dans le travail documentaire. L’ensemble de son travail explore les réalités et difficultés sociales et humaines au travers de projets questionnant la place de l’homme dans son environnement géographique, historique et social et aborde également la notion de la mémoire et du souvenir.
En 2013, elle est lauréate du prix SFR Jeunes talents ainsi que du prix Jeunes talents VFG avec sa série “Petite robe de fête”. En 2014, elle réalise “La mécanique céleste” dans le cadre de l’enquête photographique valaisanne. Bénéficiaire d’une bourse reçue du PRN Lives (pôle de recherche national), elle réalise son travail “Bois des Frères” qui sera nominé en finale des Swiss Photo Awards en 2016. Les années suivantes elle réalisera encore la série “Yangon Autels” lors d’une année en famille en Birmanie , puis “Journal de veille” durant le confinement, qui présente un dialogue entre les mots des journaux et photographies de son quotidien. Enfin en 2021 et 2023, sur invitation du Musée de Bagnes, puis du PALP festival, elle réalise “Montagne Show” et “Jardin du souvenir”.
Ses travaux ont été exposés à de nombreuses reprises, notamment, aux Rencontres photographiques d’Arles, aux Photoforum Pasquart de Bienne, aux Journées photographiques de Bienne, au festival Visions du Réel à Nyon ou encore dans différents lieux et festivals entre la Suisse, la France, le Portugal et la Hollande
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Diego Saldiva
Né à Guarulhos à Guarulhos,au Brésil en 1983, Diego Saldiva a étudié la communication sociale à São Paulo avant de s’installer en Suisse pour étudier à l’école de photographie de Vevey. Il est le lauréat du prix Photoforum de Biel (Suisse). Il a également été finaliste des 15e et 22e Nachwuchsförderpreis et a été nommé pour le prix Paul Huff.
Entre brutalité et tendresse, réalité et fantaisie : les oeuvres du photographe Diego Saldiva dégagent une ambivalence troublante et émouvante. Dans sa série Break of Day (2010) récompensée par le Prix Photoforum Bienne en 2011, le photographe tente de capter les impressions et les sentiments qui se bousculent en lui lors de la naissance prématurée de son fils et de sa maladie rare et grave.
Depuis 2008, Diego Saldiva vit à Berne ainsi qu’à São Paulo, la ville natale de Guarulhos. Il lui a dédié la série de photos Momentos e Máculas (Bad Spots In Our Best Times). Le photographe observe l’évolution architecturale rapide de Guarulhos, qui modifie également la façon de vivre ensemble des habitants. Son regard est mélancolique, intéressé et précis. Il se promène entre les maisons, le long de la rivière, sur le terrain de jeu et dans les espaces de vie, s’interrogeant sur le statut des per- sonnes dans l’environnement bâti. Comment occupez-vous votre territoire, que signifie “chez vous” ?
Enfin, dans sa série Gigantes, qu’il photographie depuis 2012, Diego Saldiva prend comme point de départ une émission de télévision populaire dans les années 1970 : Os Gigantes do Ringue (Les Géants du Ring). Ces combats de lutte, qui sont basés sur le spectacle de combat mexicain Lucha Libre, ont perdu de leur éclat. Mais les lutteurs dépeints par Diego Saldiva assument aussi des identités avec des masques, des tatouages et des robes dont la mythologie les transporte au-delà de la réalité quotidienne.
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Etienne Francey
Etienne Francey est né en 1997 à Fribourg, en Suisse. Il est diplômé de l’Ecole de Photographie de Vevey depuis 2019. Il travaille en tant que photographe indépendant principalement dans le domaine commercial ou éditorial (paysage, produit, objet).
Son travail artistique est intimement lié à la nature. Dans une recherche constante d’une transformation de la réalité et du monde sauvage, il utilise divers artifices pour déformer, colorer, éclairer, réfracter… et se rapprocher parfois de la peinture ou de l’abstrait. Son travail a été publié dans des journaux et magazines tel que l’Illustré, Fisheye ou The Guardian. Il est lauréat du Prix Hermann Elsner en 2017 et quatre fois primé au prestigieux concours Wildlife Photographer of the Year organisé par le Musée d’Histoire Naturelle de Londres.
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François Schaer
Photographe suisse, né en 1967. Formé au CEPP (centre d’enseignement photographique professionnel, Yverdon) entre 1990 et 1992, François Schaer mène en parallèle une carrière artistique et commerciale. Il aborde des sujets aussi variés que le monde de la neige et du ski, le football dans les bidonvilles de Nairobi, la décontextualisation des objets muséaux, la corrida populaire mexicaine, l’image de la femme à Londres ou la solitude à Tokyo. Son travail a été publié et exposé en Suisse et à l’étranger.
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Katharina von Flotow
Autrefois, les peintres posaient un scarabée, une pierre précieuse, un collier de perles au pied d’un vase contenant des bouquets splendides. Ces petits objets et insectes ont longtemps été interprétés comme étant des prétextes à la méditation sur le principe de la vanitas: comme les fleurs, les richesses et la vie sont éphémères. Qu’elles aient été réflexions spirituelles ou hommage à la nature délicate du végétal, ces peintures hautement décoratives demeurent, quoi qu’il en soit, intemporelles. De même, les compositions intemporelles de Katharina von Flotow, créent un monde délicat et qui se décompose inexorablement, et entraînent le spectateur dans une méditation onirique, prétexte, elle aussi à mille interprétations.
(Mayte Garcia)Créatrice dans le domaine de l’audio-visuel, le cinéma, le design et la photographie, Katharina von Flotow, née au Canada, vit et travaille à Genève. Réalisatrice de films documentaires (Le musée d’Hitler, Le grand voyage de Darwin, Jean Jacques Rousseau tout dire, Seed Warriors, Ce cher Musée…) l’artiste crée en parallèle un monde personnel avec ses recherches artistiques. Dans ce travail photographique, elle explore le passage du temps à travers le monde végétal.
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Kleio Obergfell
Kleio Obergfell est née en 1989 à Genève. Après des études d’anthropologie et de sciences politiques à l’Université Lyon2, elle rentre à Genève pour un temps de formation en construction métallique dans les Ateliers de décors de théâtre de la ville de Genève. Kleio entreprend ensuite des études en arts visuels à la Haute école d’arts et design de Genève où elle obtient son Bachelor en 2015, puis son diplôme de Master en juin 2017.
Kleio Obergfell utilise la photographie pour étudier le rôle du média comme révélateur d’un imaginaire, d’une idéologie. Son travail est ancré dans une démarche avant tout sociologique ou anthropologique. Elle s’intéresse à l’histoire des techniques et de leur impact sur l’inconscient collectif. Pour ses prises de vues elle réalise également des sculptures ou reproduction d’objets, en mêlant savoir-faire de constructrice métallique et de bijoutière.
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Marc Renaud
Marc Renaud né à Lausanne en 1969, a suivi un apprentissage de photographe puis une formation en photographie documentaire à l’International Center of Photography (ICP) à New York.
Il développe divers projets documentaires sur des thématiques de société (notamment sur le monde de la sécurité, du travail et de l’argent). Il est le lauréat de l’enquête photographique fribourgeoise en 2014 avec Dossier hospitalier travail sur les réformes hospitalières. En 2016 il publie le livre en fusion sur les processus de fusion de communes et en 2019 No Blackout sur l’électricité en Suisse et les enjeux de sa provenance. L’organisation et les structures sociétales sont des sujets récurrents dans le travail de Marc Renaud. Il s’attarde en particulier sur l’état de changement, d’évolution ou de réformes.
Comment un changement dans notre société est-il initié ? Quelles en sont les moteurs et les freins ? Et pour quelle-s finalité-s ? Ces images sont présentées dans de nombreuses expositions collectives ou personnelles dans des galeries et festivals en Suisse et en Europe. Il publie ses travaux personnels ou mandatés par la presse écrite nationale et internationale (notamment dans NZZ Folio, Geo, Le Temps, Liberation, Animan, Du, Amica (Italie), Esquire (Russie), Basler Zeitung, SonntagsBlick, Der Bund, …).
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Olivier Lovey
Né en 1981 à Martigny, Olivier Lovey est diplômé de la formation supérieure en photographie de Vevey (2011). Son travail a été exposé, entre autres, au Prix Photoforum 2012, 2014, 2018 Selection/Auswahl à Bienne, au Prix Voies-off à Arles 2013, au 18ème Prix de jeunes talents vfg en photographie en 2014 ainsi qu’aux Boutographies de Montpellier où il reçoit le prix Réponses Photo. En 2018, il expose au festival Images de Vevey et est lauréat du premier prix des Swiss Photo Award dans la catégorie Fine Arts avec sa série Miroirs aux alouettes. En 2019, il expose entre autres au festival de photo graphie d’Athènes, au festival Gibellina Photoroad en Sicile ainsi qu’à la Ferme Asile en solo. En 2020, il est un des 31 lauréats du prix FeatureShoot Emerging Photography Awards et expose à New York. En 2021, il reçoit le grand prix de l’Enquête valaisanne 2 pour sa série La danse des Balrogs.
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Philippe Ayral
Philippe Ayral est un féru de laboratoire argentique, œuvrant entre la France et la Suisse. Passionné par les procédés argentiques, il ne cesse d’explorer ces techniques, avec une prédilection particulière pour le platine-palladium et le mordançage.
Un jour des années 1960, un ami, qui vient de recevoir en cadeau un appareil Werra 24x36mm, lui parle de la profondeur de champ, c’est alors qu’il découvre que la photographie a des possibilités créatrices. En 1969, il décide de rompre avec sa période beatnik et prend la décision de partir en stop au Moyen-Orient avec un appareil photo. Ses images de Buzkachi à Kaboul sont publiées dans Paris-Match et celles de ses nomades seront diffusées par les agences Jacana et Explorer. De retour au début de 1970, il commence à travailler le jour dans des commerces photographiques de Genève comme Photo Verdaine et Photo Hall. La nuit, il photographie en noir et blanc pour divers clients comme le groupe Jelmoli. Au début des années 1990, il découvre le tirage platine-palladium et commande aux États-Unis le dernier papier tout prêt à l’emploi. À peine le temps de maîtriser ce procédé de tirage, la fabrication cesse. Cependant non découragé, il reste enthousiaste et décide de préparer lui-même la chimie nécessaire à ce procédé de tirage. Durant les années 2014 et 2015, il réalise des heures d’enregistrement auprès du photographe et maître praticien, Denis Brihat, dans le but de conserver ses grandes connaissances techniques.
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Rahel Oberhummer
La démarche artistique de Rahel Oberhummer (*1991, Loèche-les-Bains) s’inscrit à la frontière de la science et de l’abstraction. Sa pratique, développée en étroite collaboration avec des équipes scientifiques spécialisées, repose notamment sur l’observation des phénomènes engendrés par l’activité humaine. Cultivant une perspective artistique transdisciplinaire alliant la microbiologie, la photographie, l’édition et la sculpture, ses interventions interrogent l’interdépendance ainsi que la coexistence entre les écosystèmes et les sociétés humaines.
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Samuel Devanthéry
Autodidacte et touche-à-tout de la photographie, Samuel Devanthery (1987) utilise les images pour questionner le réel et notre rapport au monde. Sa photographie propose un regard souvent frontal et froid matérialisant des univers singuliers ou fictionnels. Son travail tend à mobiliser nos imaginaires et à nous élaborer des récits prospectifs.
Apres avoir exploré divers horizons, d’études en architecture au pastoralisme alpin, il se consacre depuis 2021 essentiellement à sa passion pour l’image, entre mandats et travaux personnels. Il vit à Genève et travail avec l’ailleurs.
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Virginie Rebetez
Ce qu’on dit souvent du travail de Virginie Rebetez, c’est qu’elle « fait parler les morts ». Depuis une quinzaine d’années, elle pénètre dans l’espace que crée l’absence pour créer des traces et empreintes de ce qui n’est plus là, en défiant le médium photographique à travers de nouvelles formes narratives. Elle tourne inlassablement autour de la question de la mémoire, de la disparition, de la mort et des différents niveaux de réalité qui s’imbriquent dans les mondes de l’entre-deux: entre l’ici et l’au-delà, le souvenir et l’oubli, les vivants et les disparus. Pour chacun de ses portraits en creux et loin de tout voyeurisme macabre, elle enquête, récolte, recueille, assemble et construit avec des documents d’archives, albums de photos, objets personnels, documents de police ou même traces et indices fantomatiques, des narrations photographiques aussi fortes que subtiles, aussi émouvantes que poétiques.
Virginie Rebetez a reçu de multiples bourses et prix culturels, tels que le Prix Irène Reymond (2021), la Bourse suisse des arts plastiques (2019), l’Enquête photographique fribourgeoise (2018), la Bourse de la Fondation Leenards (2014) et les Swiss Design Awards (2014). Elle a également participé à plusieurs programmes de résidence d’artistes organisés par Pro Helvetia à Johannesburg (2013), au Caire (2016) et par le canton de Vaud à New York (2014). Elle a publié trois livres : Out of the Blue en 2016, Malleus Maleficarum en 2018, tous deux récompensés, ainsi que La Levée des Corps en 2024. Son travail fait partie de nombreuses collections publiques et privées.