Je suis arrivé hier tard à New York, souffrant du décalage horaire. J’ai du mal à dormir, je me réveille à 6 heures du matin, j’appelle le bureau, je consulte mes e-mails. Je prends une douche rapide, repasse une chemise froissée pendant le vol, m’habille et cours à mon rendez-vous pour le petit-déjeuner à 7h30. Je transpire déjà. Bon sang.
8 h 45, en retard, je commande un Uber, je suis coincé dans les embouteillages, je consulte les actualités financières et l’ouverture du marché sur Bloomberg. Trois réunions avec des sociétés de gestion d’investissements m’attendent, puis je cours au delicatessen du coin, j’engloutis une salade, je commande un flat white à emporter et je me dirige vers mes trois prochaines réunions. La nuit tombe, je n’ai presque pas vu la lumière du jour. Apéritif de networking, dîner d’affaires, quelques cocktails pour essayer de me détendre. 22h, je suis enfin de retour dans ma chambre d’hôtel, je passe en revue les e-mails en attente de la journée. J’ai la tête qui tourne à cause de la surcharge d’informations. Demain, j’essaierai de me lever plus tôt et d’aller à la salle de sport avant que tout recommence.
Bienvenue dans ma vie ordinaire.