La passion de Francois Schaer pour la montagne a été le déclencheur de cette série sur les jours blancs. Ses paysages de piste de ski proposent d’affirmer la singularité d’un «nouveau paysage contemporain» au travers d’un regard qui s’apparente aux peintres romantiques du 19ème siècle: loin de dénoncer la dégradation de la montagne, Francois Schaer en souligne au contraire l’esthétique propre, le sublime. Jours blancs propose également de se pencher sur les coulisses du monde de la neige : Francois Schaer est allé à la rencontre des travailleurs de l’or blanc pour en restituer un portrait sans fard suggérant une autre réalité liée aux métiers de la montagne en hiver. Quelques images de sport de compétition compètent ce « catalogue décalé » du monde du ski. Le choix de photographier presque uniquement par Jours Blancs permet de nous projeter dans une autre dimension, une lueur blanche uniforme enveloppe les sujets et leur donne une certaine légèreté, le monde du ski se transforme en un conte surréaliste.