Rebecca Bowring interroge la photographie dans un monde dominé par le numérique, où les images apparaissent et disparaissent à grande vitesse. En mobilisant des procédés anciens comme le platine, le cyanotype ou les impressions solaires, mais aussi en détournant des images existantes et en travaillant avec des supports organiques ou textiles, elle explore ce que signifie donner une présence et une durée aux photographies. Ses recherches, nourries par des expériences personnelles autant que collectives, questionnent la manière dont les images accompagnent nos vies, deviennent mémoire et instaurent du lien.